Samedi 22 mars 2014, des accords sur la réforme de l'assurance chômage ont aboutis avec la CFDT, FO et la CFTC, malgré l'opposition de la CGT et de la CGC. Elle entrera en vigueur le 1er juillet.
Elle instaure des droits rechargeables pour les chômeurs. Ainsi, ils ne perdront plus leurs droits au chômage en reprenant une activité.
Les règles de cumul d'une allocation et d'une activité réduite seront simplifiées : les indemnités seront réduites de 70% des sommes gagnées en travaillant. L'objectif est d'inciter les chômeurs à reprendre une activité, même pour une période réduite.
Cela devrait coûter 400 millions d'euros à l'Unedic qui prévoit une perte de plus de 4 milliards d'euros en 2014.
A l'opposé, plusieurs droits ont été rognés : les intermittents du spectacle de pourront plus cumuler plus de 5475,75 euros bruts d'allocations et de revenus par mois et leur taux de cotisation est augmenté de 2 points.
Le délai de carence maximal imposé aux chômeurs après un licenciement autre qu'économique ou une rupture conventionnelle va être allongée de 75 à 120 jours.
Les chômeurs dont le dernier salaire est supérieur à 2000 euros brut verra sont taux de remplacement passer de 57,4% à 57%.
Cela devrait apporter 800 millions d'euros d'économies, la réduction du déficit de l'Unedic sera donc diminué de 400 millions d'euros.