Le blog des Néocitoyens

3 ans près l'accident de Fukushima, le cabinet Roland Berger Strategy Consultants a publié une estimation de l'évolution du nucléaire dans le monde.

Certains pays ont décider de renoncer à court ou long terme au nucléaire comme la Suisse, l'Allemagne ou l'Italie.

72 réacteurs sont actuellement en construction dans le monde, dont 28 en Chine.

Depuis 2011, le parc a baissé de 9 réacteurs : 24 ont été arrêtés (16 pour renoncement au nucléaire, 8 en fin de vie) mais 13 ont été mis en chantier et 2 ont été remis en service.

581 projets nucléaires sont annoncés ou planifiés d'ici à 2030, mais seuls 123 à 224 sont considérés comme crédibles.

La Chine en prévoit 56, la Russie 16, l'Inde 14, alors que les Emirats arabes unis, l'Arabie Saoudite, l'Afrique du Sud, la Turquie et le Viêt-Nam souhaitent s'engager dans cette émerge.

D'autres pays, vont engagé le remplacement ou l'expansion modeste de leur parc déjà existant comme le Royaume-Uni, la République Tchèque, l'Ukraine, la Corée du Sud et les Etats-Unis.

L'Iran a signé un accord préliminaire pour la construction de deux réacteurs supplémentaires avec la Russie pour la centrale de Bouchehr.

Le Brésil a relancé un programme mis en pause pendant 20 ans et a fait appel à Areva.

Concernant la France (58 réacteurs mis en service entre 1977 et 2000), la volonté est de faire baisser la part du nucléaire dans le mix-électrique de 75 à 50% en 2025. Les réacteurs seront prolongés jusqu'à 60 ans ou remplacés par les EPR.

Evolution future :

La capacité installée dans le monde pourrait augmenter de 26% d'ici à 2030. Le scénario le plus bas estime à -1% la baisse de la capacité nucléaire. Cette énergie semble donc avoir de beaux jours devant elle, à moins qu'une (ou plusieurs) nouvelles catastrophes ne viennent tirer à la baisse ses chiffres.