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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 06:24

Lors de la réunion mensuelle de politique monétaire, qui a eu lieu la semaine dernière, la Banque centrale européenne (BCE) a confirmé le maintien de son taux directeur à son taux historiquement bas de 0,25%, en vigueur depuis novembre 2013.

 

Malgré les risques de déflation qui pèsent sur la zone euro, la BCE a fait le choix de ne pas le relever en espérant que la reprise se confirme, le nombre de chômeurs dans l'UE étant en recul en février. En effet, alors que la cible d'inflation est de 2%, elle s'établit à seulement 0,5% en mars, soit son plus petit taux depuis 2009, avec notamment un recul des prix de 0,2% en Espagne.

La déflation est crainte car elle s'auto-entretient : les prix baissant, les consommateurs sont tentés de repousser leurs achats, attendant pour faire une meilleure affaire, ce qui augmente les stocks de entreprises qui doivent alors, pour se débarrasser des surplus baisser les prix ce qui entretient le cycle. En parallèle les salaires baisses, les entreprises ne pouvant plus les maintenir du fait de la baisse de leur activité.

 

La BCE prévoit une inflation de 1% en 2014 puis 1,5 à 2% pour 2015 et 2016.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 06:44

... Géorgien !

 

La France a obtenu, mercredi 2 avril 2014, le lancement d'une opération conjointe européenne en Centrafrique, Eufor-RCA, composée d'environ 800 hommes dont 650 sur le terrain (avec 120 gendarmes parmi eux), les autres étant des les états-majors.

Paris avait lancé, seule, l'opération "Sangaris" sous mandat de l'ONU le 5 décembre 2013 avec 1600 hommes. Elle a ensuite insisté auprès de ses partenaires européens afin d'être soutenu.

 

La force européenne se fera sans les Belges, en période d'élections. La Pologne enverra des gendarmes, la Suède assurera le convoyage des Estoniens. Ceux-ci, avec leurs voisins Lettons, furent les premiers à se porter volontaire pour intégrer une force d'action européenne. L'Italie, qui financera des travaux d'installation dans la capitale centrafricaine Bangui, l'Allemagne, avec 2 avions de transport, l'Espagne et la Finlande participeront également.

Mais la surprise vient de la Géorgie, pays du Caucase et non membre de l'UE, qui s'est engagée avec 150 soldats, devenant ainsi le pays envoyant le plus gros contingent. Les troupes géorgiennes seront transportées par les Britanniques après une longue tractation, les frais dus au transport n'étant pas inclus dans le budget commun de 25,9 millions d'euros en raison de l'opposition à cette inclusion ... du Royaume-Uni !

 

Cette force sera déployée au plus tôt en mai, soit deux mois après ce qui avait été initialement envisagé. Ces difficultés à constituer cette force peuvent s'expliquer, en plus des contraintes budgétaires de la quasi-totalité des Etats européens, par un engagement européen qui se renforce progressivement au Mali.

Candidate à l'intégration à l'OTAN, et intéressée par l'UE à moyen terme, la Géorgie marque ainsi des points dans les chancelleries européennes et va pouvoir profiter, sur place, des compétences des autres armées pour améliorer le niveau général de ses soldats.

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 18:01

Après les référendum de dimanche 16 mars en Crimée, relatif au rattachement de la presqu'île à la Russie, la situation en Ukraine et en Crimée devrait occupé la place médiatique cette semaine. Nous vous proposons donc de suivre, dans cet article qui sera remis à jour régulièrement, l'évolution de l'actualité.

 

1. Le référendum du dimanche 16 mars 2014 :

D'après les premiers résultats, 96,6% des Criméens se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie, 3,4% d'entre eux ayant choisi la seconde option qui est une autonomie renforcée au sein de l'Ukraine. Aucun choix de permettait de se prononcer pour le statu quo.

Le Parlement de Crimée a déclaré qu'il allait demander son rattachement dès lundi 17 mars.

Les Etats-Unis ont rejeté le résultat du scrutin qu'ils considèrent comme contraire à la Constitution ukrainienne et comme ayant été organisé sous des menaces de violences de la Russie.

La Russie a déclaré que ce référendum était conforme au droit international.

Aucun autre Etat n'a reconnu le référendum.

 

2. L'UE et les Etats-Unis prend une nouvelle série de sanctions :

Lundi 17, l'UE a pris des sanctions contre 21 personnalités ukrainiennes et russes en lien avec l'annexion de la Crimée sous forme de restrictions de visas et de gels d'avoirs. Les Américains ont annoncé avoir gelé les avoirs de responsables russes, dont le vice-premier ministre et des proches de Vladimir Poutine.

En cas de confirmation de l'annexion par le Parlement russe, l'UE pourrait adopté une 3e série de sanctions qui porteraient sur l'économie et le commerce.

 

3. La Crimée entame les démarches de rapprochement :

Le Parlement criméen a validé le référendum par 85 voix (sur 85) et a annoncé la nationalisation de tous les bien de l'Etat ukrainien de Crimée.

Le rouble a été désigné comme monnaie officielle a la place de la hryvnia qui sera, de manière transitoire, acceptée jusqu'au 1er janvier 2016. Le rouble sera utilisé officiellement dès avril.

Le Parlement séparatiste a dissout les unités militaires ukrainiennes présentes sur la presqu'île.

 

4. La position de M. Poutine :

Le président russe a signé, dès lundi 17 mars, un décret reconnaissant la souveraineté de la Crimée, nécessaire au rattachement à la Russie.

Le décret dit "compte tenu de la volonté des peuples de Crimée exprimée lors du référéndum du 16 mars, la Russie reconnaît la République de Crimée comme Etat souverain et indépendant où la ville de Sébastopol a un statut spécial".

 

5. Le Parlement russe en action :

Mardi 18 mars, M. Poutine a informé les deux chambres du Parlement de la demande de la Crimée, conformément au protocole que prévoit la Constitution.

En fin de matinée, Vladimir Poutine a signé le traité intégrant la Crimée à la Russie qui doit encore être entériné par le Parlement.

 

6. Des forces prorusses prennent le contrôle du quartier générale de la marine à Sébastopol (Crimée) :

Le drapeau russe a été hissé sur le bâtiment.

Cela se produit au lendemain de la mort d'un militaire ukrainien lors d'un assaut contre son unité à Simféropol.

 

7. L'Ukraine adopte plusieurs mesures (19 mars) :

L'Ukraine souhaite assurer la sécurité de ses troupes ainsi que ses intérêts à court et long terme.

Kiev va demande à l'ONU de décréter une zone démitilarisée en Crimée et d'assurer le retrait des forces russes.

Un régime de visas sera introduit avec la Russie et l'Ukraine va sortir de la CEI (Commuanuté des Etats indépendants) créée par la Russie à la chute de l'URSS.

Les forces ukrainiennes de Crimée ont été rappelée afin d'assurer leur sécurité.

 

8. Le Russie prépare des perfusions pour la Crimée (19 mars) :

N'étant pas reliée par la terre à la Russie, la Crimée est pour le moment isolée de l'Etat qui la contrôle de facto. C'est pour cela que les Russes prévoient, pour 3 milliards de dollars la construction d'un pont entre les 2 territoires, au dessus du détroit de Kertch qui relie la mer d'Azov à la mer Noire. De plus, un tunnel est à l'étude.

Actuellement la liaison est réalisée par un bac.

La Russie doit rapidement préparer la fourniture d'eau et l'électricité à la Crimée, l'Ukraine étant jusqu'à présent le principal fournisseur de la presqu'île (respectiviement 82% et 85%).

Les centrales électriques utilisées pour les JO d'hiver 2014 de Sotchi seront transportées en Crimée.

 

9. Le Parlement russe a ratifié l'intégration de la Crimée à la Fédération de Russie (20 mars).

 

10. L'UE et les Etats-Unis adoptent un 2e volet de sanction et en prévoient un 3e, plus lourd.

Le 2e volet de sanctions, du fait de désaccords entre européens, ne concerne que des restrictions concernant 21 personnalités russes et ukrainiennes. Cette liste pourrait être élargie dans les prochains jours.

Un 3e volet est en réflexion, et sera appliqué si Poutine s'en prend, de nouveau, à l'intégrité du territoire ukrainien (ceci concerne surtout l'est de l'Ukraine). Il serait composé de sanctions économiques. Si la Pologne, la Suède, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie soutiennent ce volet, l'Allemagne, très dépendante du gaz russe, tente de ralentir les négociations.

Les Européens, tentent, via le gaz de schiste américain, de contourner un éventuel problème d'approvisionnement de gaz russe, alors que ce dernier représente 25 à 30% des importations de gaz de l'UE.

La France étudie la possibilité de reporté ou annulé la livraison des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral à la Russie en 2014 et 2016. Mais cela représenterait un manque à gagner de près d'un milliard d'euros et la perte d'envrion 1000 emplois dans les chantiers navals français.

La Russie a décrété des sanctions contre des personnalités américaines, dont John Mc Cain, candidat républicain à la présidence en 2008.

 

11. Accord d'association UE - Ukraine (21 mars) :

Il s'agit de l'accord que Viktor Ianoukovitch avait refusé de signer en novembre et qui avait déclenché les manisfestations place Maïdan.

Il remplace l'accord de partenariat et de coopération (APC) signé en 1998.

Il n'inclut pas de perspective d'adhésion de l'Ukraine à l'UE.

Il prévoit une coopération avancée en politique extérieur, politique énergétique et les domaines légal et judiciaire.

Une zone de libre-échange sera créée avec notamment des normes communes.

C'est le volet politique de cet accord qui a été signé le 21 mars.

Un prêt de l'UE d'un milliard d'euros a été proposé le 19 mars.

Les droits de douane seront baissé (économie de 500 millions d'euros estimée pour l'Ukraine sur un an)

La seconde partie de l'accord devrait être signée au plus tôt après l'élection présidentielle du 25 mai.

 

12. La France suspend une partie de ses accords militaires avec la Russie :

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian a annoncé la suspension des exercices conjoints avec l'armée russe, mais le maintien, pour le moment, des accords internationaux. Le Roayume-Uni et l'Allemagne en ont fait autant. Le sort du Vladisvostok, bâtiment de projection et de commandement de type Mistral, n'est pour l'instant pas tranché, une réunion interministérielle étant programmée au mois d'octobre, afin de valider, ou non, cette vente.

 

13. La base ukrainienne de Belbek a été prise d'assaut par les Russes, samedi 22 mars.

Elle se situe près de Sébastopol. 1 soldat ukrainien a été blessé par les tirs.

La veille, le seul sous-marin ukrainien été tombé sous le contrôle russe.

 

14. L'OSCE envoie une mission en Ukraine :

Une mission d'observation a été annoncée par l'OSCE (Organisation pour les sécurité et la coopération en Eruope, 57 pays membres), après que la Russie ait accepté de lever ses objections.

Les Russes ont obtenu de l'organisation que les observateurs ne se rendent pas en Crimée, argüant que cette dernière fait partie de la Russie.

Une centaine d'observateurs civils seront sur place en 24 heures, basés à Kiev.

 

 

 

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 13:47

Peu de temps après l'indépendance de la Moldavie, et de sa capitale Chisinau, en 1991, la Transnistrie, qui a pour capitale Tiraspol), s'est autoproclamée indépendante.

Il s'agit d'une région russophone au sein d'une Moldavie roumanophone, qui borde l'Ukraine. Elle ne fait que 50km de large pour 230km de long.

 

Les autorités de Tiraspol ont fait, mi-mars, une demande, au président du Parlement russe afin d'intégrer la Fédération de Russie, à l'instar de la Crimée.

Elle a organisé, en 2006, un référendum affirmant sa volonté d'indépendance à 97,1% afin d'intégrer à terme à la Fédération de Russie.

 

La Transnistrie craint une absorption de la Moldavie par la Roumanie, inquiétude renforcée depuis la signature, par Chisinau, de l'accord d'association avec l'Union européenne en novembre 2013 (le même qu'avait refusé de signer le président ukrainien de l'époque, V. Ianoukovitch).

 

Cet état autoproclamé n'est reconnu par aucune chancellerie, pas même la Russie qui, cependant, y dispose d'un consulat, la soutien financièrement et a des troupes sur place (1000 à 1500 hommes). Tiraspol possède son drapeau, sa monnaie (rouble de Transnistrie), son Parlement, son Président et a adopté l'alphabet cyrillique. Elle est seulement reconnus par l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et le Haut-Karabakh, territoires peu ou pas reconnus par la communauté internationale et disputés, par la Géorgie et la Russie pour les 2 premiers et par l'Arménie et l'Azerbaïdjan pour le 3e.

 

Du fait du rapprochement de la Moldavie avec l'UE, avec la levée des visas voté par le Parlement européen le 27 février et la signature prochaine d'un accord de libre-échange, le vice-premier ministre russe a menacé Chisinau d'une possible perte définitive de la région séparatiste. Cependant, l'intérêt de ce territoire qui n'a ni accès à la mer, ni de frontière commune avec la Russie, est extrêmement faible.

La Transnistrie souhaite, comme la Crimée, être intégrée à la Russie !
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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 08:31

Alors que se déroule aujourd'hui le référendum à l'issue duquel la Crimée devrait être intégrée dans la Fédération de Russie, l'UE tente de maintenir la pression sur la Russie, ne pouvant pas utiliser la voie de l'ONU du fait du droit de véto des Russes au Conseil de sécurité.

 

Un accord de coopération pourrait être signé avec l'Ukraine dans la semaine qui vient, comme l'ont annoncé la chancelière allemande, Angela Merkel, et le premier ministres polonais, Donald Tusk, mercredi 12 mars.

La Pologne, l'Allemagne et la France se sont proposés d'aider le gouvernement ukrainien dans ses problèmes administratifs, notamment avec le FMI (Fonds monétaire international).

 

De plus, dès demain, lundi 17 mars, un deuxième volet de sanctions pourrait être adopté contre la Russie, avec un gel d'avoir Russes et un refus d'accorder des visas à certaines personnalités russes.

 

La Pologne souhaiterait également créer un consortium comprenant tous les clients de Gazprom afin de poser davantage face à la Russie. L'Allemagne n'a pour le moment pas donné suite.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 06:11

Lundi 10 mars a eu lieu une première journée de discussions entre les ministres des finances de l'UE afin d'avancer dans les négociations autour d'un accord sur l'union bancaire. L'objectif est de parvenir à une solution commune avant les élections européennes de fin mai.

 

Le sommet européen de 20-21 mars à Bruxelles et l'approche de la dernière session plénière du Parlement qui aura lieu en avril, accentuent la pressions sur les ministres afin de s'accorder sur le sujet.

Mais les positions du Parlement et de certains États, dont l'Allemagne, restent très éloignées.

 

Le premier pilier de l'union bancaire entrera en vigueur à la fin de l'année et se compose d'un mécanisme unique de supervision du secteur bancaire de la zone euro qui sera confié à la BCE (Banque centrale européenne).

Le second pilier, en discussion hier, doit permettre de procéder à la mise en faillite ordonnée des banques en difficultés. Pour cela un fonds sera créé et il sera abondé par les banques. La divergence porte sur le rythme auquel le fonds devra être abondé les Etats proposent 10 ans contre 8 ans demandés par le Parlement.

L'objectif est ainsi d'éviter aux contribuables de devoir payer pour sortir le secteur bancaire d'une nouvelle crise.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 13:50

Les chiffres ne sont pas exceptionnels, mais un chose est sûre, l'économie portugaise va mieux.

 

Exclu des marchés financiers, le Portugal a dû emprunter 78 milliards d'euros au FMI et à l'UE et adopter plusieurs réformes afin d'assainir les finances publiques.

Au 3e trimestre 2013, le PIB portugais a augmenté de 0.6% (pour 0.5% prévu), alors que le pays doit sortir du plan d'aide de la "Troïka" (FMI, Commission européenne et BCE).

Le taux de chômage de 15.6% commence à baisser et les exportations repartent à la hausse mais la reprise reste fragile avec un chômage des jeunes de 36% et une dette publique de 127.8% du PIB en 2013 qui devrait passer au-delà des 130% cette année.

 

Parmi les dernières mesures prises par le gouvernement de Pedro Passos Coelho (centre-droit), on retrouve la réduction du salaire de tous les employés du secteur public touchant plus de 600 euros par mois. Ce dernier volet de mesures d'austérité doit entraîner une économie de 3.9 milliards afin de ramener le déficit de 5.5% du PIB fin 2013 à 4% en 2014.

 

Concernant les taux d'emprunt, Lisbonne a emprunté 3.25 milliards d'euros à 4.657% le 9 janvier 2014, et sur le marché secondaire les taux à dix ans sont à 4.5% (contre 7.5% en juillet 2012).

Le Portugal dispose de 3 choix :

1. Une sortie totale du plan d'aide (comme l'Irlande fin 2013)

2. L'adoption d'un nouveau plan d'aide (ce que devrait faire la Grèce)

3. Mise en place d'une ligne de précaution provenant du Mécanisme européen de Stabilité (MES)

Le gouvernement se prononcera en avril 2014.

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